Samedi 4 Février

Ensemble de musique Al Gharnati d’Oujda
Espace Yves Coppens – Quartier Vand’Est (allée de Marken) – Vandœuvre – 14h
Entrée libre

Concert Soirée arabo-andalouse
Ensemble de musique Al Gharnati d’Oujda et Atelier d’Erlanger (Maroc)
Ferme du Charmois – 20h30
Entrée libre
Buvette, pâtisseries orientales et petite restauration

L’Ensemble de musique Al Gharnati de la ville d’Oujda et l’Atelier d’Erlanger vous invitent à un voyage au Maroc aux sons de la musique traditionnelle arabo-andalouse.

L’Ensemble de musique Al Gharnatie de la ville d’Oujda  (anciennement Al Moussilia), basé à Oujda au Maroc, est composé d’une dizaine de personnes, dirigé par le maître Ahmed Thanthaoui. Il participe à la pérennisation et à la transmission de la musique gharnatie.
La musique gharnatie remonte au Moyen-Âge (Espagne du 8e au 15e siècle).
L’appellation « gharnatie » rattache de facto cette musique andalouse à l’école de Grenade en Espagne. D’autres écoles ont essaimé dans différentes villes du Maghreb et se réclament essentiellement de Séville ou de Cordoue.
Parler aujourd’hui de musique gharnatie, c’est faire allusion avant tout à la forme musicale qui en constitue la colonne vertébrale, à savoir la nouba andalouse. On dénombre à ce jour douze noubas complètes, quatre noubas inachevées et sept noubas de « inqlâbâtes ».
Une nouba complète est, en effet, constituée essentiellement de cinq mouvements chantés et instrumentés. Auxquels s’ajoutent des préludes instrumentaux (istikhbârs, tawchiyas, koursis), ainsi que des réponses instrumentales au milieu des chants. L’interprétation de la nouba se fait de manière monodique à hétérophonique.

L’Atelier d’Erlanger (appelé ainsi en hommage à un mécène européen, Rodolphe d’Erlanger (1872-1932), ayant œuvré au dialogue des cultures) a été créé en 1994 par Faouzi Bentara à Vandœuvre-lès-Nancy. L’atelier de musiques instrumentales et chorales puise son répertoire dans le patrimoine traditionnel des pays de l’Orient et du pourtour méditerranéen : la musique arabo-andalouse, telle qu’elle est pratiquée au Maghreb ; des pièces instrumentales et des chants traditionnels de l’Orient et des pays du pourtour méditerranéen (en arabe, judéo-espagnol, turc, grec, macédonien…).
Les objectifs poursuivis sont l’apprentissage, l’ouverture à la culture de l’autre, le ressourcement, le loisir et la convivialité. Aujourd’hui, une vingtaine de personnes d’origines diverses fréquentent l’Atelier, pratiquant chant et instruments de musique tels que le violon, le oud (luth oriental), le qanoun (cithare), le ney (flûte), le saz, les percussions (derbouka, tambourin, bendir).
La nouba est une suite de chants ponctués de réponses instrumentales. Elle est constituée d’un ensemble de poèmes chantés et instrumentés (ayant pour thèmes principaux : l’amour, le vin, la nature), et disposés pour l’essentiel en cinq mouvements ayant chacun sa rythmique et sa dynamique propres.
La musique arabo-andalouse remonte à l’Espagne du Moyen-Âge (8e au 15e siècle),
Le repli des Arabes d’Espagne (ainsi que des Juifs) sur l’Afrique du Nord et la transmission orale de ce répertoire, ont fini par donner lieu à des post-noubas, marquées par les spécificités linguistiques et ethniques dans les lieux où elles sont pratiquées et qui sont situés pour l’essentiel dans certaines villes du Maroc (Fès, Oujda, Tétouan), de l’Algérie (Tlemcen, Alger, Constantine, Annaba), de la Tunisie (Testour, Bizerte, Tunis),  voire de la Libye.