Catégorie : Pour les oreilles

Mory Kanté – Ven. 3

Vendredi 3 Février

Concert Soirée guinéenne
Mory Kanté (Guinée)
Salle des fêtes – Vandœuvre – 20h30
Tarifs : prévente 14 € TR – 16 € TP / sur place 20 € / Pass
Buvette et petite restauration

Mory Kanté, le griot et joueur de kora guinéen le plus célèbre en France, est devenu l’un des interprètes les plus influents et les plus attachants de la musique africaine contemporaine. Outre son célèbre « Yéké Yéké », il interprétera les chansons de son dernier album « La Guinéenne », un hommage retentissant aux femmes de ce monde.

Mory Kanté est né en 1950 dans le village d’Albadariya dans la région du Kissidougou en Guinée : « Pour réellement me connaître » nous dit-il, « il faut véritablement réaliser l’authenticité de mon histoire. Je suis griot, fils de griot, provenant de la famille Mande ».

Avant d’être chanteur, Mory Kanté est multi instrumentiste, mélangeant divers instruments traditionnels avec des instruments occidentaux. « Qu’est ce que la musique africaine ?» nous demande Mory en repensant à cette époque. « C’est mettre des instruments traditionnels et modernes ensemble. C’est le mélange avec le jazz, les musiques afro-cubaines, et celles des Caraïbes, du Moyen-Orient et du Maghreb. Notre identité repose sur cette association, avec le jazz et la pop tout particulièrement. »

Il joue avec Salif Keita ou le guitariste virtuose Djelimady Tounkara.

Mory sera le premier musicien africain à brancher la kora pour l’utiliser sous forme électrique. Bien que décriée au départ, cette innovation donne une visibilité internationale à l’instrument, mais également à son interprète, puisque Mory Kanté remporte des prix en Afrique et en France.

A la fin des années 70 Mory se consacre à sa carrière solo, depuis Abidjan en Côte d’Ivoire. La tradition comme socle, il l’habille de dance populaire du moment pour définir la base d’un nouveau son visionnaire. Le tournant majeur de sa carrière, le morceau « Yéké Yéké »,  adapte une danse festive traditionnelle de son village, au rythme soutenu, qu’il reproduit avec une section de cuivres pleinement déployée et les accords d’une kora électrique, le tout rehaussé de sa voix perçante et puissante.

Des albums comme « A Paris » et « 10 Kola Nuts » terminent d’asseoir sa réputation de défricheur de la musique africaine, mais  « Akwaba Beach » en 1987 reste son plus grand succès. Sa version énergique et électronique de « Yéké Yéké » domine les classements européens, notamment le Billboard américain, devenant la carte de visite de Mory partout dans le monde.

Avec son dernier album, La guinéenne (2012, Discograph, France), Mory Kanté rend un hommage retentissant aux femmes de ce monde, trop souvent opprimées et négligées malgré tous leurs sacrifices, leur dévouement et le rôle central qu’elles jouent au sein de la société. La guinéenne est aussi un tour de force musical pour ce pionnier dont le travail a permis de façonner la voix de l’Afrique de l’ère post-coloniale, et qui est ainsi devenu l’un des interprètes les plus influents et les plus attachants de la musique africaine contemporaine.

« La guinéenne » marque le retour de Mory Kante à la formule musicale emblématique du grand orchestre.  C’est également le retour de Mory en Guinée, où il érige un centre culturel à Nongo Village, insufflant un nouvel élan créatif dans la banlieue de Conakry qui porte son nom, Morykantea. Mory Kante y enregistre les titres originaux de cet album à une période charnière pour la Guinée qui sort d’une période de remous politiques.

Mory Kante est aussi reconnu pour son implication auprès des populations, comme en témoigne son soutien aux initiatives de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ou à celles de l’UNESCO et des programmes d’aide aux réfugiés, de sauvegarde des forêts et de lutte contre la pratique de l’excision.

La musique africaine moderne et la vie doivent plonger dans la tradition pour ensuite s’épanouir dans le monde entier. Message que cet artiste singulier met en application tous les jours de son extraordinaire destin.

Soirée d’ouverture – Mer. 1er

Ensemble Shanbehzadeh

Précédé de la restitution de l’atelier musique et danse persanes

Ensemble Shanbehzadeh

Depuis 1990, Saeid Shanbehzadeh fait découvrir la musique Afro-Iranienne à travers le monde. Cette dernière est le résultat du mélange de cultures, de croyances et d’influences. Saeid Shanbehzadeh lutte pour préserver ce patrimoine culturel immatériel qui se perd et se transforme, notamment par la transmission de ses connaissances aux plus jeunes.

C’est au résultat de ces ateliers que le public est convié à assister, qui sera suivi par un court concert annonçant celui du 7 février au CCAM.

Pot convivial

MJC Nomade – Vandœuvre – 18h

Vous avez dit primitifs ? – Jeu. 2

Jeudi 2 Février

Spectacle
Vous avez dit primitifs ? par Guy Thévenon
Ferme du Charmois – Vandœuvre – 20h30

Musique et instruments des 1ers âges par Guy Thévenon. Concert commenté de sa collection d’instruments pour grands et petits.

Après 30 années de voyage au contact des tribus du monde, Guy Thévenon nous emmène sur sa « planète sonore ». Musicien averti, entouré de sa collection d’instruments, il nous raconte le parcours ancestral de l’homme : de la découverte de la matière sonore originelle à la création des premiers instruments. Il nous offre ainsi un authentique voyage initiatique, riche en émotions et plein de sensibilité.

Guy Thévenon, d’abord musicothérapeute en pédopsychiatrie, collectionne depuis l’adolescence des instruments de musique de toutes origines, souvent rapportés de voyages. Il se passionne pour la musicologie, l’ethnomusicologie et l’origine de la musique. De là, Il élabore un premier instrumentarium précédant l’ère du métal et un second constitué d’objets « détournés ». La collection compte aujourd’hui un millier de pièces. Il propose des expositions d’instruments depuis 1979 qui deviennent « expositions-spectacles » avec un concert commenté s’adressant tant aux grands qu’aux petits.

Après-midi Musique et contes – Sam. 4

Entrée libre

  • Concert

Ensemble de musique Al Gharnati de la ville d’Oujda (Maroc)
Espace Yves Coppens – Quartier Vand’Est (allée de Marken) – Vandœuvre – 14h

  • Contes et chansons

Par Chyc Polhit, Typhaine Wary et Quentin Neto
Espace Yves Coppens – Quartier Vand’Est (allée de Marken) – Vandœuvre – 15h

Un goûter sera offert à 16h.

  • Déambulation musicale

Ecole municipale de musique de Vandœuvre – Percussions
Départ de l’espace Yves Coppens, arrivée à la médiathèque – Départ à 16h30

  • Balade contée

Contes des quatre coins du monde aux quatre coins de la médiathèque
Médiathèque Jules Vernes – Vandœuvre – 17h30

Ensemble Al Gharnati + Atelier d’Erlanger – Sam. 4

Samedi 4 Février

Ensemble de musique Al Gharnati d’Oujda
Espace Yves Coppens – Quartier Vand’Est (allée de Marken) – Vandœuvre – 14h
Entrée libre

Concert Soirée arabo-andalouse
Ensemble de musique Al Gharnati d’Oujda et Atelier d’Erlanger (Maroc)
Ferme du Charmois – 20h30
Entrée libre
Buvette, pâtisseries orientales et petite restauration

L’Ensemble de musique Al Gharnati de la ville d’Oujda et l’Atelier d’Erlanger vous invitent à un voyage au Maroc aux sons de la musique traditionnelle arabo-andalouse.

L’Ensemble de musique Al Gharnatie de la ville d’Oujda  (anciennement Al Moussilia), basé à Oujda au Maroc, est composé d’une dizaine de personnes, dirigé par le maître Ahmed Thanthaoui. Il participe à la pérennisation et à la transmission de la musique gharnatie.
La musique gharnatie remonte au Moyen-Âge (Espagne du 8e au 15e siècle).
L’appellation « gharnatie » rattache de facto cette musique andalouse à l’école de Grenade en Espagne. D’autres écoles ont essaimé dans différentes villes du Maghreb et se réclament essentiellement de Séville ou de Cordoue.
Parler aujourd’hui de musique gharnatie, c’est faire allusion avant tout à la forme musicale qui en constitue la colonne vertébrale, à savoir la nouba andalouse. On dénombre à ce jour douze noubas complètes, quatre noubas inachevées et sept noubas de « inqlâbâtes ».
Une nouba complète est, en effet, constituée essentiellement de cinq mouvements chantés et instrumentés. Auxquels s’ajoutent des préludes instrumentaux (istikhbârs, tawchiyas, koursis), ainsi que des réponses instrumentales au milieu des chants. L’interprétation de la nouba se fait de manière monodique à hétérophonique.

L’Atelier d’Erlanger (appelé ainsi en hommage à un mécène européen, Rodolphe d’Erlanger (1872-1932), ayant œuvré au dialogue des cultures) a été créé en 1994 par Faouzi Bentara à Vandœuvre-lès-Nancy. L’atelier de musiques instrumentales et chorales puise son répertoire dans le patrimoine traditionnel des pays de l’Orient et du pourtour méditerranéen : la musique arabo-andalouse, telle qu’elle est pratiquée au Maghreb ; des pièces instrumentales et des chants traditionnels de l’Orient et des pays du pourtour méditerranéen (en arabe, judéo-espagnol, turc, grec, macédonien…).
Les objectifs poursuivis sont l’apprentissage, l’ouverture à la culture de l’autre, le ressourcement, le loisir et la convivialité. Aujourd’hui, une vingtaine de personnes d’origines diverses fréquentent l’Atelier, pratiquant chant et instruments de musique tels que le violon, le oud (luth oriental), le qanoun (cithare), le ney (flûte), le saz, les percussions (derbouka, tambourin, bendir).
La nouba est une suite de chants ponctués de réponses instrumentales. Elle est constituée d’un ensemble de poèmes chantés et instrumentés (ayant pour thèmes principaux : l’amour, le vin, la nature), et disposés pour l’essentiel en cinq mouvements ayant chacun sa rythmique et sa dynamique propres.
La musique arabo-andalouse remonte à l’Espagne du Moyen-Âge (8e au 15e siècle),
Le repli des Arabes d’Espagne (ainsi que des Juifs) sur l’Afrique du Nord et la transmission orale de ce répertoire, ont fini par donner lieu à des post-noubas, marquées par les spécificités linguistiques et ethniques dans les lieux où elles sont pratiquées et qui sont situés pour l’essentiel dans certaines villes du Maroc (Fès, Oujda, Tétouan), de l’Algérie (Tlemcen, Alger, Constantine, Annaba), de la Tunisie (Testour, Bizerte, Tunis),  voire de la Libye.

Ensemble Shanbehzadeh – Mar. 7

Mercredi 1er Février

Soirée d’ouverture
Concert de l’ensemble Shanbehzadeh
Précédé de la restitution de l’atelier musique et danse persanes
MJC Nomade – Vandœuvre – 18h

Depuis 1990, Saeid Shanbehzadeh fait découvrir la musique Afro-Iranienne à travers le monde. Cette dernière est le résultat du mélange de cultures, de croyances et d’influences. Saeid Shanbehzadeh lutte pour préserver ce patrimoine culturel immatériel qui se perd et se transforme, notamment par la transmission de ses connaissances aux plus jeunes.

Mardi 7 Février

Concert Soirée persane
Ensemble Shanbehzadeh (Iran)
Centre Culturel André Malraux – Vandœuvre – 21h
Tarifs : 6 € TR – 10 € TP / sur place 14 € / Pass
Buvette et petite restauration

Chants, danses, musiques et rythmes de transes par le groupe le plus renommé du Sud de l’Iran. Une musique très dynamique aux influences et aux pouvoirs rythmiques et mélodiques très puissants.

Chants, danses, musiques et rythmes de transes, c’est ce que propose l’Ensemble Shanbehzadeh, le groupe le plus renommé du Sud de l’Iran. Il a déjà fait découvrir depuis 1991, la musique de la région du Golfe Persique, à travers le monde, invité dans les plus importants festivals et théâtres, tels que les Festivals d’Avignon et WOMAD ou le Théâtre de la Ville de Paris. Il joue une musique très dynamique aux influences multiples : Persane, Africaine, Arabe et Indienne ; aux pouvoirs rythmiques et mélodiques très puissants menant de la danse jusqu’à la transe.
L’ensemble, fondé en 1990 par Saeid Shanbehzadeh présente des spectacles aux rythmes entraînants et aux mélodies enivrantes et est composé de trois membres : Saeid Shanbehzadeh, neyanbânn (cornemuse), neydjofti (double clarinette), dammâm (tambour double face), chant, danse ; Naghib Shanbehzadeh Tombak, zarbe-tempo (percussions), dammâm ; Sheida Bozorgmehr Shanbehzadeh, chant, danse, pippé (percussions).
L’Ensemble propose un rare aspect des fascinantes danses et musiques traditionnelles du Golfe Persique et plus précisément de la province de Boushehr, région méconnue du Sud de l’Iran. Cette région se caractérise par le mélange de traditions persanes, africaines, arabes et indiennes qui a constitué au fil du temps et quotidiennement une identité particulière et singulière en Iran. Un concert de cet ensemble retranscrit tous les aspects de la musique et de la vie de cette ville. Dans un désir de partage, ce concert très vivant dans lequel danse et musique sont indissociables établit un échange simple, profond et sans détour avec le public. Il se présente comme un jeu de questions réponses entre les musiques de guérison (zâr), les chants d’amour (sharveh) et la musique religieuse (dammâm), passant d’une atmosphère de fête aux rythmes de transes… Un véritable voyage au cœur du Sud de l’Iran.
Depuis la révolution (1979) en Iran, la danse et la voix féminine en solo sont interdites en public. Depuis plus de dix ans, l’Ensemble Shanbehzadeh mêle à son programme des danses et des voix de femmes. Ce choix artistique lui a valu d’être aujourd’hui interdit de scène en Iran.
Parallèlement, l’ensemble travaille régulièrement avec des musiciens d’autres horizons : jazz, musique indienne, musique classique… le Trio Donarier, Manu Codjia, Billy Cobham, Steve Smith, Trilok Gurtu et Subra Maniam.
La ville de Boushehr, située loin du centre du pays, sur les bords de la côte Nord Ouest du Golfe Persique, vit au rythme d’une tradition et d’une culture très différentes du Nord, et notamment de la région de Téhéran. A travers le temps, des populations arabes, africaines, indiennes, arméniennes et juives ont été intégrées dans la vie de la ville, fabriquant vêtements, métal, épices, indigo, thé, riz, sucre, poteries, porcelaines et bois pour la construction des bateaux. Les successives occupations étrangères (portugaise, anglaise, belge, allemande), ont laissé dans l’architecture quelques vestiges discrets, et également quelques mots adaptés au Farsi (langue persane) de Boushehr. Ce mélange de cultures, de croyances et d’influences, a constitué une identité singulière en Iran. Du fait de sa situation géographique, la ville est devenue un carrefour culturel unique, passage obligé des échanges commerciaux entre l’Afrique de l’Est, les pays arabes du Golfe, l’Inde et l’Iran. La musique, riche de cette diversité, joue un rôle essentiel dans tous les aspects de la vie : elle rythme le travail et célèbre les évènements sociaux, les drames, les mariages, les cérémonies religieuses, elle est intimement liée au rituel du zâr (musicothérapie) et à la transe.

Akutuk (COMPLET) – Mer. 8

Mercredi 8 Février

Spectacle
Akutuk Le pacte (Cameroun)
Piscine Ronde – Nancy – 19h
Tarifs : prévente 6 € / sur place 10 € (Attention ! nombre de places limité)

SPECTACLE COMPLET

Spectacle en duo par Loïs Zongo et Odile Barlier. Originaire du Cameroun, l’Akutuk, activité strictement féminine est une technique de percussions aquatiques à mains nues, qui consiste à frapper la surface de l’eau comme un tambour, un jeu entre l’air, l’eau et le corps.

Le Pacte est un spectacle de percussions aquatiques en duo par Loïs Zongo et Odile Barlier.
Originaire du Cameroun, l’Akutuk est une technique de percussions aquatiques à mains nues, qui consiste à frapper la surface de l’eau comme un tambour, un jeu entre l’air, l’eau et le corps. C’est un savoir-faire ancestral qui rend hommage aux éléments de la nature pour leurs bienfaits. Activité strictement féminine, il est transmis depuis des générations de femme à femme dans la forêt camerounaise. Traditionnellement, l’Akutuk accompagne certaines activités comme la pêche ou la lessive. Les femmes se réunissent à deux ou trois pour célébrer les esprits de l’eau, avec des polyrythmies qui peuvent parfois contenir de véritables messages pour les oreilles initiées…
Dans ce spectacle Akutuk – Le Pacte, cette technique extraordinaire est sublimée par les voix des deux artistes : Loïs Zongo, initiée dès sa tendre enfance au Cameroun par sa mère, accompagnée par Odile Barlier. En duo, elles nous proposent une inspiration originale et novatrice, fruit d’un métissage entre deux univers et de la rencontre entre deux femmes.
Ici, l’eau se veut comme un vecteur universel d’émotions qui rappelle chacun de nous à son origine, et nous relie entre peuples, pour l’avenir et la beauté du monde. La première rencontre avec les sonorités Akutuk résonne toujours comme une révélation ! Tant que nos yeux ne nous l’auront pas confirmé, il sera difficile de se convaincre que les basses rondes, sourdes et puissantes, ou que les claps sonores, mélodiques et variés ne sont pas produits par une peau tendu sur un fût, mais bien par une main percutant la surface de l’eau ! Un moment de poésie sonore et visuelle unique.

En première partie, Odile Barlier se produit en solo avec flûte à eau, calebasse et chant.

La séance sera suivie d’un moment d’échange avec les artistes.

Une séance est réservée au jeune public (en famille) à 16h.

Rafa Y La Cereza / Vuelta a la Fuente – Mer. 8

Mercredi 8 Février

Soirée flamenco
Rafa y la Cereza (Andalousie)
Vuelta a la Fuente (Andalousie)
Centre culturel Les Ecraignes – Villers-lès-Nancy – 20h30
Tarifs : prévente 6 € TR – 10 € TP / sur place 14 €
Buvette et petite restauration.

Rafa y la Cereza, un Flamenco dans sa plus pure expression : les chants, la danse, la guitare et les percussions. Puis Vuelta a la fuente qui se concentre sur la musique et le chant. De son timbre voilé, Claire nous emporte sur les sables chauds ibériques, accompagnée de Pepe au chant et d’Alanito à la guitare.

Rafa y la Cereza ce sont cinq passionnés de flamenco : Nadia Cerise, danse ; Rafael Segre, guitare ; Alexandra Prat, chant ; Christophe Tellitocci, percussions et chœurs ; Sandra Martinez & Assuntina Gessa : palmas (percussions) et chœurs. Ils proposent un Flamenco dans sa plus pure expression : les chants, la danse, la guitare et les percussions. Une unité d’espace, une proximité des artistes, une mise en scène sobre qui fait défiler les émotions au rythme des morceaux comme une succession de tableaux : la plainte solitaire de la guitare, une siguiriya asséchée jusqu’à son squelette rythmique par le cajon et les taconeos de la danseuse, les alegrias enlevées et colorées ou les bulerias exubérantes comme une fiesta gitane…

Autant d’atmosphères peintes sous vos yeux par six artistes, six amis, une passion : El Flamenco !

Vuelta a la Fuente – Jeu. 9

Jeudi 9 février

Concert Soirée flamenco
Vuelta a la Fuente
MJC Etoile – Vandœuvre – 20h30
Tarifs : prévente 6 € / sur place 10 €
Buvette

Vuelta a la fuente se concentre sur la musique et le chant. De son timbre voilé, Claire nous emporte sur les sables chauds ibériques, accompagnée de Pepe au chant et d’Alanito à la guitare.

Vuelta a la fuente est un trio composé de Claire Gimatt et Pepe el Mosca au chant et Alanito à la guitare. De son timbre voilé, Claire nous emporte sur les sables chauds ibériques. Avec Pepe, c’est l’émotion des tablaos endiablés. Quand ils se rencontrent, flamenco, chants séfarades et sud américains hérissent le poil, réchauffent le cœur ; un dialogue musical porté par le touché simple et redoutablement efficace d’Alanito.
C’est  incontestablement Vuelta a la fuente qui a recueilli tous les suffrages. Les voix typiques de Claire Gimatt et de Pepe el Mosca , la performance d’Alanito à la guitare, ont transporté le public. (Festival À Voix Haute).
D’origine andalouse malgré ses « apparences suédoises », Claire nous emporte sur les sables chauds ibériques, d’une voix mezzo au timbre voilé et aux harmoniques brillantes. Avec Pepe, c’est toute l’émotion des tavernes enfumées et des tablaos endiablés qui nous revient en mémoire. Quand les deux se rencontrent, c’est le poil qui se hérisse et le cœur qui se réchauffe. Portés sur un plateau d’épicéa par la guitarra d’Alanito, les deux artistes montrent un réel plaisir à interpréter ce répertoire mêlant flamenco, chant séfarade et sud américain. Un dialogue musical, appuyé par le touché simple et redoutablement efficace d’Alanito. Témoignage d’un processus de création très personnel, qui mêle avec justesse des sensibilités multicolores.

Claire Gimatt est la voix féminine du groupe. Son attachement au flamenco et à la culture gitane d’Andalousie d’où elle est originaire la conduisent tôt à Jerez de la Frontera. Elle y co-réalise avec Maxime Roy le documentaire « Sobre la Marcha » présenté au Festival Ibéro-Andalou de Tarbes en 2011. Son mémoire de Master 2 porte sur « Le politique dans le flamenco des fêtes gitanes ». En novembre 2014 a lieu la première du concert Enero avec le guitariste flamenco Alanito, au Conservatoire du Grand Tarbes. Un concert de répertoire traditionnel en espagnol, mais aussi séfarade, bosniaque… En Août 2015, le chanteur de flamenco José Manuel Gonzalez Diaz rejoint le duo pour le Festival À Voix Haute, à Bagnères de Bigorre. Le trio Vuelta a la fuente naît de cette rencontre.
Claire Gimatt, également auteure-compositrice-interprète en chanson française, fût lauréate du Prix d’écriture Claude Nougaro en 2011.

Joueur de basse acoustique durant son adolescence, Alain Fourtine « Alanito », lors d’un voyage en Andalousie, tombe amoureux de la culture flamenca. Depuis, Alain ne cesse de faire des allers-retours en Andalousie à la rencontre de musiciens flamencos qu’il soit maestro ou callejero. Sa curiosité n’étant pas rassasiée, il voyage par monts et par vaux au Maroc, en Asie, en Europe, en Amérique Centrale à la recherche d’autres cultures musicales. Lors de ses retours en France tout ça donne évidemment des petits : des beaux, des moches, des sensibles, des provocateurs, des « racontars » et des « racontés ». C’est ainsi qu’Alain construit sa musique, dans la simplicité et la complexité humaine. Ses créations peuvent être profondes et tragiques comme burlesques, archaïques ou festives.
Il est à l’origine de nombreux groupes toujours actuels : Los Tiburones, La Bande à Jojo, Dulce Copla. Il est aussi le fondateur et l’arrangeur du Collectif Ravel el Moro Orchestra. Il compose également des musiques pour des œuvres théâtrales (B.O. de Quasimodo par Bruno Spiecer, Festival de Gavarnie 2011). Alain prête régulièrement son savoir de joueur ou d’arrangeur pour des enregistrements studio (Calle Faccion, Serenata.)

Jose Manuel Gonzalez-Diaz « Pepe el Mosca » est l’espagnol de Vuelta a la fuente. Restaurateur de nombreuses années en Espagne, il accueille dans son établissement des groupes flamenco et se forme au chant sur le terrain à leur contact. Il rencontre Alain Fourtine et décide de devenir professionnel. Il met alors les bouchées doubles, travaille le chant, le rythme… et après quelques concerts en duo avec Alanito, il rejoint le groupe. Avec Pepe, c’est toute l’émotion des tavernes enfumées et des tablaos endiablés qui arrive sur scène.

Vuelta a la fuente donnera un concert pour des élèves de collège et lycée pendant la pause méridienne.
Cité scolaire Callot – Vandœuvre